La métaphore, du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport), est une figure de style fondée sur l'analogie et/ou la substitution. C'est un type particulier d'image sans outil de comparaison qui associe un terme à un autre appartenant à un  champ lexicale différent afin de traduire une pensée plus riche et plus complexe que celle qu'exprime un vocabulaire descriptif concret. Une métaphore est utile quand elle est vivante et qu’elle nous permet de rêver.

Métaphores « Agricoles » :

Fructifier son capital, semer, récolter les fruits de son travail, cultiver, faire germer, la moisson du succès, le projet est en friche, laisser en jachère, on va tutorer la personne, donner de la confiture aux cochons, c’est une bonne poire, avoir la pèche, j’ai la patate, une pépinière de talent, le vivier….

Métaphore  « Minière » :

Creuser cette idée, ressources humaines, aller au charbon, y aller a fond, y a un coup de grisous, exploser les ressources, stratifier, descendre en soi même, rechercher les ressources au fond de soi, voir le bout du tunnel, les émotion remontent à la surface, avoir le bon filon, voir le bout du tunnel , une pépite d’or, c’est une mine d’or, faire carrière, faire émerger.., prospecter.

Métaphore « Guerrières » :

Guerre économique, combattre sa maladie, une cible, tirer à boulet rouge, tactique, stratégie, monter au créneau, c’est un fer de lance, mettre en place une armée de commerciaux, c’est un tueur, chasseur de tête, capitaine d’industrie, réunion de crise, le porte drapeau, déploiement des troupes, mécanisme d’alerte, alerte rouge….

Métaphore « Economie libérale ».

Management de soi, gestion de ses émotions, marketing personnel, développement personnel, se vendre, réalisation de soi, capitaliser sur ses compétences, transfert de compétence, investir, capital social, s’auto gérer, échelle de valeur, taux de réussite….

Métaphores « Industriel et mécanique ».

Les rouages de l’économie, arrondir les angles, les clés de la réussite, battre le fer tant qu’il est chaud, déboulonner un chef d’entreprise, dégraisser, effets e levier, élément moteur de l’entreprise, pris dans l’engrenage, comment le client fonctionne ? , la boite à outil, être en surchauffe, c’est du béton, Peter les plombs.

Métaphore « Informatique ».

Bug, il n’imprime pas, il a le disque dur qui sature, en mode binaire….

Une métaphore morte n’est plus utile ( P.Riqueur )

Nos peurs ?

Elles sont universelles, instinctives et automatiques.

Il faut différencier nos peurs .

Les peurs ancestrales, Une peur ancestrale se dit de celles que notre famille nous transmet ( involontairement.)

Les peurs éducatives,une peur éducative, celles qui surviennent durant notre enfance et qui nous encombre.

Les peurs immédiates.
Une peur Immédiate est une peur� qui survient dans l'instant, lorsque un événement extérieur� nous fait peur, nous savons tous que notre seul moyen de réagir est de faire confiance a notre instinct de survie.

Le cerveau reptilien va faire son boulot et en fonction du degré de peur que nous avons eu,

soit nous courons très vite,
soit nous luttons très fort,
soit nous nous� evanouissons� très doucement.

Les anglais appellent ca :

Fight.
Fly.
Freeze.

Bref ! le corps est ainsi fait que nous re agissons de toutes façons un moment ou un autre.

Puis nous avons trois grandes peurs liées a l'humanité :

Le manque ( voir Maslow.)
Le jugement ( l'enfer c'est les autres. JP Sartre )
La mort ( le changement, la fin d'une histoire etc...

Tout d'abord nous nous créons nous même nos propres fantômes, nous avons le bocal qui s'agite et qui est� champion dans l'art de nous créer des problèmes. Car fondamentalement, de quoi avons nous le plus peur ? Ou plutôt de qui ? Si ce n'est de nous même.

Peur de l'échec.
Peur de la réussite.
Peur de ne pas être a la hauteur.
Peur du bonheur.
Peur de décevoir etc...

Donc !! Peur de manquer d'estime, peur de manquer d'amour, peur d'être seul...
Peur de ne pas être présent, peur de ne pas être a la hauteur, peur d'être trop, d'être moins, d'être beurk, d'être in, d'être off, d'être ce que tu ne veux pas être ou d'être ce que tu aurais souhaite être.

On passe notre temps a avoir peur, même le plus conquérant a peur, le sait il ? Avons nous besoin de conquérir lorsqu on n'a pas peur ? Non, je ne le pense pas.

Nous sommes des mercenaires de nous même.

A tel point que l'autre représente un danger potentiel extrêmement puissant puisque il est notre miroir , alors qu'il suffirait de s'en faire un allier pour le comprendre et se comprendre.

Lutter avec X, c'est lutter contre soi même.

C'est ne pas accepter sa propre différence.

Mais nous sommes multiples, nous sommes ambigus, nous sommes complexes et riches de nos histoires entremêlés a celles des autres.

Alors pourquoi avoir peur de l'autre si ce n'est que se protéger de soi même.

Notre principal ennemi est belle et bien présent, il s'appelle JE, Ego.
Ce "Je" m amène a des situations anxiogènes.

Bouddha disait :

( le bonheur c'est quand tu n'as plus peur.)

Recherchons ce bonheur au travers des multiples abandons de soi même. Que sommes nous prêts a lacher pour être libre et sans peur ?

De quoi aurais je peur si je suis libre. D'être ce que je suis ?

La confiance est un plat qui se fabrique.

Aucune personne ne peu dire ( je n'ai peur de rien.) Je vous rassure ceux qui le disent n'en n'ont peut être pas conscience d'avoir peur de tout.

Car,� petit être humain qui aimerait devenir grand n'oublie pas qu'on se construit en acceptant nos paradoxes.

Cesse de te prendre pour super man, accepte d'avoir peur et communique tes émotions.

Tu n'aimerais pas qu'une personne nie ce que tu ressens, pense que ton cerveau n'aime pas� lorsque tu te nie a toi même.

Pas besoin de long discours, il te suffit de dire avec des mots, des phrases et une synthèse appropriée ce que tu ressens lorsque tu es angoisse ou anxieux, vas chercher au fond de toi la raison essentielle de cette douleur et accepte de voir ta vérité.

Il n'y a pas une vérité, il y a la tienne, la sienne, la mienne..les vérité sont multiples car elles sont uniques.

Pose toi les bonnes questions.

Qu'est ce qui me fait souffrir ? Pourquoi cela me fais souffrir ? Comment sortir de cette souffrance ?.

je t assure que la réponse elle est en toi. Nous avons les ressources pour changer encore faut il s'en emparer ?...
Et ne pas avoir peur d'avoir mal.

Comment expliquer au monde que la peur génère la colère, la tristesse, la bêtise et l'ignorance.

Platon dans la métaphore de la caverne traduit bien cette ignorance qui nous empêche d'être libre et de sortir enfin libérée de nos chaises, cette ignorance qui nous amène a notre propre peur existentiel.

La peur ou les peurs sont multiples elles ne nous font pas avancer, elles nous dispersent et nous désunis, elles s'immiscent pour mieux nous faire perdre pied.

Comment chasser ces peurs ? En ayant la conscience que rien n'est acquis que tout est i(impermanence) que rien ne dure et� que je peux tout gagner si je sais tout perdre.

Mais je peux aussi tout perdre si je ne sais pas tout respecter.
Respecte toi toi même.

Le Théo Théâtre

La Compagnie La Strada

Acting Advantage

2 jours de théâtre en anglais

3 et 4 avril 2010

Act and play in English!

Come along, have Fun and enjoy yourself

Objectifs :

Prendre la parole en anglais devant un groupe grâce au théâtre !

Développez votre aisance en anglais!

Programme:

Première partie:

“Practicing acting techniques”

Cette première partie est l’occasion de découvrir et d’apprendre quelques techniques de jeux dans une atmosphère d’amusement, bienveillante et de plaisir.

·  Body and voice warm up - Energy

·  To be focused

·   To trust other people

·   To improvise and to play

Chaque étape est essentielle et permet au groupe de faire connaissance. Dans un environnement inhabituel, et en utilisant l’anglais, chacun apprend à jouer avec les autres.

Seconde partie:

“Creating a story”

La création de l’histoire collective est le centre de l’atelier. Une scène d’un auteur Anglais vous sera proposée.

Troisième partie:

“The story, creation and rehearsal”

Les répétitions permettent dans une ambiance ludique de dédramatiser l’utilisation de la langue anglaise

Quatrième partie:

“Performing in public”

Jouer pour montrer ! 

Tarifs : 120 € au lieu de 150 €

Renseignements :

Le Théo Théâtre         01 45 57 92 74

François TEYSSIER

Mobile UK : (+44)7 886 997 940

Mobile France : (+33) 6 11 22 31 55

actingadvantage@googlemail.com

www.actingadvantage.co.uk

http://francoisteyssier.unblog.fr/

Le stage se terminera par une présentation publique dans l’une des salles de spectacles du Théo-Théâtre !

Souvent je parle de l’estime de soi à mes élèves. Car comment bien accepter l’autre si déjà je ne m’accepte pas moi-même. ?

Je suis étonné par leur ignorance concernant l’estime d’eux même. Ils ont entre 20 et 25 ans, sont en école d’ingénieurs, de gestion, de communication où autres..Ils sont censés, très vite et très rapidement entamer un travail sur eux, d’autant qu’ils cherchent tous à avoir des postes de responsables. Et je me dis souvent : A qui la faute ? Pourquoi  dans notre éducation ne s’intéresse- t-on pas de plus prêt aux sciences humaines ?? Qu’est ce qui fait que l’estime de soi, la valorisation, la considération, le respect de soi, parler de soi positivement ne rentre pas dans un programme de classe dés le primaire ??? Je crois savoir que cela fait peur d’enseigner ces matières. Oui et alors ??? Il y aurait peut être beaucoup plus de jeunes gens à l’aise dans leur basket te, ne manquant pas de confiance et s’exprimant librement de leurs ressentis, de leurs émotions. Bref !!! Je vais donner une définition de l’estime de soi parmi toutes celles que je connais, c’est pour moi la plus humble, la plus vraie, authentique et surtout facile à comprendre. On reconnaît un individu mature à sa capacité à faire des choix et de prendre des décisions à partir de perceptions précises qu’il a de lui-même, des autres, ainsi que du contexte dans lequel il se trouve. Il sait aussi reconnaitre ces choix, comme étant les siens et accepter la responsabilité de leur résultat.

Ma déclaration de l’estime de soi /

Virginia Satire 1916-1988.

Je suis moi. Dans le monde entier, il n’y a personne exactement comme moi. Tout ce qui vient de moi est authentiquement à moi, parce que moi seule l’ai choisi. Je possède tout ce qui me concerne : Mon corps, mes sentiments,  ma bouche, ma voix, toutes mes actions, qu’elles soient dirigées vers les autres ou vers moi. Je possède mes fantasmes, mes rêves, tous mes succès et mes triomphes, mes échecs et mes peurs. Parce que je me possède en entier, je peux me familiariser intimement avec moi-même. En faisant cela, je peux m’aimer et devenir amie avec toutes les parties de moi. Je sais qu’il y a des aspects de ma personne qui me laissent perplexe et d’autres que je ne connais pas. Mais pour autant que je sois amicale et aimante envers moi-même, je peux trouver, avec courage et espoir, des solutions à ces perplexités et des manières d’en découvrir plus à mon sujet.

Qu’elle que soit mon apparence, quoi que je fasse et quoi que je pense ou ressente à un moment donné, c’est authentiquement moi.

Si plus tard, il se trouve, que des parties de ce qu’on peut voir ou entendre de moi, de ce que je pense ou ressens ne sont plus appropriés, je peux mettre de côté ce qui ne convient plus. Je peux, voir, entendre, ressentir, penser, dire et faire. J’ai des outils pour survivre, pour être proche des autres, pour être productive, et pour donner du sens et de l’ordre dans le monde des gens et des choses à l’extérieur de moi. Je me possède et, par conséquent, je peux me construire. Je suis moi et je suis bien.

La reformulation sert à :

·Améliorer l’écoute.

·Encourager la parole (l’autre se sent entendu, compris mis en valeur.)

·Faire confirmé.

·Rectifier avec nuances.

·Dédramatiser ce qui a été prononcé.

·Pondérer (par exemple, remplacer des mots trop agressifs, calmer l’émotion.)

·Faire prendre conscience de ce qui a été dit (effet miroir.)

·Donner la possibilité de «  voir » autrement sa propre perception.

·Donner le temps de réfléchir, de préparer la suite, de mémoriser.

·Faire avancer la discussion ou le débat, car elle constitue une synthèse partielle.

·Clarifier, récapituler, résumer, conclure.

La reformulation est un outil majeur de l’attitude de compréhension, est une technique de communication.

Lorsque je reformule, je Reconnais, je Valide et je peux Orienter et NON Interpréter.

Cela permet à l’interlocuteur:

·         D’entendre la volonté de comprendre  l’autre.

·         De sentir que son propre système de valeurs est pris en considération.

·         De sentir qu’il est respecté et reconnu.

Démarrage avec phrases tremplin… :

J’entends…, tu dis que…, Ainsi tu…, Tu as constaté…, souvent.., à ce jour….

1.    La reformulation Echo ou reflet. (Attention portée aux paroles prononcées.)

2.    La reformulation Clarification. (Nécessite une bonne compréhension du message pour ne pas tomber dans l’interprétation.)

3.    La reformulation Synthèse. (Élément déterminant de progression pour l’entretien.)

Attitudes de Porter…..Permettent différents types de reformulation.

Porter (psychanalyste américain)

Interprétation – j’interprète ce qui vient de m’être dit donc je prends position.

Enquête – je cherche à comprendre en posant des questions – ADULTE

Investigation, questionnement.

Soutien – dédramatisation de l’état émotionnel dans lequel est l’autre.

(Ecoute, ça va s’arranger…)

Compréhension – j’essaie de comprendre en posant les faits et en reformulant ce que je comprends.

Empathie : se met à sa place mais sans être piégé émotionnellement. ADULTE

Evaluation – je porte un jugement de valeur rassurant ou catastrophique.

Décision – je décide pour l’autre, je ne l’aide pas à grandir. Solution immédiate, orientation, conseil, suggestion ou ordre. Interviewer est une stratégie bienveillante pour avoir une relation positive.

Coup de coeur pour le :

Théo-théâtre..............www.theotheatre.com

Voir rubrique "Work shop"

Act and play in English! ( Mensuel de 5,50 €.) www.scienceshumaines.com

Coup de Coeur pour la Revue Sciences Humaines.

Le monde Diplomatique à besoin d'aide...Un mensuel à contre courant de l'information dominante, indépendant de tout pouvoir politique et financier.

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Chacun de nous est concerné par la question de la santé mentale. Le psychisme de l'homme est en effet exposé à des maladies particulières qui affectent essentiellement ses pensées, son comportement et son mode de relation aux autres. Une souffrance morale, souvent très intense, les caractérise.

"Les psychoses se distingues des névroses....Dans la psychose, tu réinvesti la réalité en te l'appropriant et en la recréant. Le Moi, se divise en deux, "moi" faible et le "moi" supérieur. Le "moi" faible regarde le moi supérieur entrer en délire ( ce qui crée les angoisses).

La névrose est une maladie de la personnalité qui serait due à des conflits inconscients entre les trois dimensions de la personnalité, à savoir :

• Le ça qui représente les forces pultionnelles
• Le moi qui est la fonction synthétique de la personnalité
• Le surmoi pour l'intérirrisation des interdits.

Une névrose se diférencie d'une psychose car il y a....

• un contact préservé avec la réalité.
• Une conscience du caractère pathologique du trouble par le sujet.
• Un rôle important des facteurs psychologiques dans la survenue des troubles.

Donc les psychoses se distinguent des névroses et des troubles mentaux par une rupture avec le monde extérieur et par la constitution d'une "néo-réalité" singulière.

Sâchons entendre, voir, comprendre et accepter notre fonctionnement, "lapsus, actes manqués, projections, transferts, pulsions, refoulements, phobies...." pour entrer dans la lumière et sortir de la Caverne ( platon.). Je crois fondamentalement que notre capacité à se faire comprendre dépend de l'état de santé de notre psychisme...Lorsqu'on est dans une communication à fort enjeux. 

Accepter est le maître mot....Le fameux "lâcher prise", c'est accepter d'avoir tord tout en reconnaissant que l'autre à raison sans se sentir dévaloriser...Au contraire dans un cadre confiant et assertif. 

Rien ne coûte plus à l'homme que le chemin qui mène à lui même. Hermann Hess

Il est important pour moi de ne jamais baisser les bras, car, de notre santé mental va dépendre également de la santé de nos relations..Pour moi si je devais mettre une signification au terme "être heureux"...Ce serait " ne plus avoir peur." C'est accepter  ce qui est, ne plus avoir besoin de se justifier, de mentir, ou de projeter....Accepter ce que l'on est et ce que l'on A.

Pourquoi faire du théâtre ???

L’étude du théâtre fait appel à toutes nos facultés physiologiques, psychologiques, intellectuelles et corporelles. Notre personnalité, cette jonction de notre hérédité, de nos dispositions innées, de notre éducation et de notre acquis, trouve un enrichissement sans égal à se confondre avec des personnages. Leçons de vie, études de comportement, formation de l’esprit, voilà ce que le théâtre est en mesure de nous donner. Chercher à jouer, c’est bien, chercher à savoir, c’est encore mieux et, d’abord, à savoir qui nous sommes. « Nous » ces « êtres humains » aux innombrables facettes, dont chacun de nous ne présente seulement que quelques unes. « Nous », connus ou imprévisibles.

Psychologie et théâtre. Possibilités de parler, d’argumenter, de chercher à comprendre…moyens de défoulement, de dépassement, découvertes.

Timidité à vaincre, désir de culture, envie de lever le voile sur l’art mystérieux du comédien, vocation, toute motivation est valable et toute étude bien menée donnera son résultat. Celui qui n’y trouve rien n’avait comme objectif que l’exhibitionnisme.

L’affaire du théâtre à toujours été de divertir les hommes, il n’y a aucune contradiction entre divertir et instruire, car il y a plaisir d’apprendre ( B.Brecht.)

Olivier Courbier (responsable pédagogique de «  La Strada.)

S'agissant du savoir, il importe d'être vigilant. Dire " je sais" est un acte de prétention bloquant le progrès du savoir. Conscient de ce phénomène, Socrate ( 470/399 av.JC.) a rappelé que le sage est celui qui vit en pensant qu'il a tout a apprendre : " La seule chose que je sache, c'est que je ne sais rien."

Un peu de pédagogie: A quoi sert la Philosophie ?

Apparue au VI sècle avant J.C. Elle n'est pas une "technique" délivrant des recettes de vie mais  une manière d'appréhender  rationnellement la réalité. Elle tente de ne laisser subsister  qu'un rapport objectif aux choses.
La philosophie est plus sage qu'on ne le pense. Il y a une vertu créatrice dans l'exercice propre de la pensée, quelque chose qui permet de transformer les hommes et de les éveiller.

• La philosophie apprend aux hommes à transformer leur propre condition, sans pour autant verser dans l'irrationnel.
• La question, le doute et le soupçon sont les trois procédés que la philosophie utilise pour conduire les hommes à s'étonner et à vouloir connaitre.
  

Socrate ( 470/399 av.J.-C.)

La question est à la base de l'éveil de l'esprit. Il cherche à réveiller les hommes de son temps en leur apprenant à savoir ce qu'ils disent.

Socrate c'est la maïeutique ( l'art de faire accoucher l'autre des "maux" qui l'empêche de grandir.

En lui posant des questions.)  Socrate montre également combien il est important de se poser des questions.

Platon ( 428-348 av.J.-C.)

La magie des mots, les généralités et le fait de tout prendre au pied de la lettre étouffent la pensée avant d'asservir les hommes.

Platon a rappelé combien il fallait être vigilant avec le langage. Ce n'est pas parce que l'on parle que l'on pense.

Chez Platon, philosopher c'est critiquer l'usage que l'on fait du langage.

Le langage est souvent trompeur. Car il existe une magie des mots.
Il y a également les jeux de séduction qui traversent les relations humaines. Platon fait remarquer que dans le domaine de la politique, de tels jeux peuvent être particulièrement grave.
Ainsi à l'époque de Platon,  les sophistes qui enseignaient l'art de la discussion, se faisaient fort d'enseigner l'art de parler de tout et de rien avec brio, afin de se faire élire dans l'assemblée. Leur art consistait à flatter la foule en lui renvoyant l'image qu'elle attend.

Aristote ( 384-322 av.J.-C.)

La pensée nous enseigne le sens du concept par lequel on saisit l'universel derrière le particulier.

Pour Aristote, concevoir le réel c'est être capable de le ranger en répondant aux questions: Quand ? Où ? Comment ? nous faisons preuve d'un sens du concept, à chaque fois que nous ordonnons la réalité conformément aux structures qui sont les siennes.

Le concept sert à ordonner la diversité du réel mais aussi à saisir un monde qui change.

Kant ( 1724-1804)

Loin du dogmatisme et du scepticisme, le jugement critique est une liberté en actes.

Kant montre qu'être précis en ayant le sens universel, c'est ce que l'on appelle critiquer. Il a axé toute sa philosophie sur la critique. Face au dogmatisme qui défend les idées du vrai, du bien et du beau, et face au scepticisme, qui relativise tout afin d'échapper au dogmatisme, il s'est efforcé de montrer que l'homme ne peut pas contenir l'absolu parce qu'il n'est pas dieu mais homme.

Hegel et la dialectique ( 1770-1831)

La dialectique est à l'origine des idées de communication, de changement social et de révolution scientifique.

Hegel a pensé qu'il existait une dynamique de l'histoire passant par trois stades:

1. Un conflit;
2. Un conflit avec le conflit, c'est à dire un dépassement du conflit;
   
3. une réconciliation aboutissant à une unité.
   

Si la critique ouvre sur la liberté, elle a comme portée plus profonde de déboucher sur la dialectique qui, selon hegel, anime le fond des choses.

Petites phrases et pensées en série....

• Questionner passe par le fait de se demander ce qu'est l'être, c'est à dire ce qui fait la réalité de la réalité.
• En posant la question de l'être, la philosophie a provoqué l'apparition de cinq sciences: l'ontologie, la théologie, l'anthropologie, l'histoire et la phénoménologie.
  

Mes émotions ne sont pas des erreurs de jugement.

Mes émotions révèlent une partie de mon être.

Toutes mes émotions me sont indispensables pour communiquer, percevoir le monde, nourrir mon intuition.

Je fais confiance à mes émotions, elles me disent des choses justes que ma raison ne peut percevoir.

J’essaie de repérer mes émotions qui ne m’aident pas dans mes relations.

Je me demande si certaines émotions récurrentes me donnent une impression d’emprisonnement.

• J’apprends à reconnaître les émotions qui me sont utiles.

• Je m’autorise à exprimer les émotions qui me sont utiles. ( tuer ses émotions négatives avant qu'elles ne te tue.)

• J’apprends à reconnaître les émotions qui me desservent.

Je n’ai plus peur de ma peur. ( méridien du rein.)

(C’est notre émotion la plus ancestrale, celle qui réveille les monstres enfouis dans les replis de notre psychisme.) Nous ne pouvons pas l’éradiquer, alors mieux vaux l’apprivoiser.( voir rubrique sur le STRESS.)

Ma peur stimule ma créativité.

Ma peur me prévient du danger.

Je fais la paix avec ma colère.( méridien du foie.)

(Lorsque je cherche à l’étouffer, elle finit par ressurgir avec une force décuplée), (maladies du foie)

Ma colère m’aide à faire respecter les limites de mon territoire.

Ma colère m’aide à changer.

Pour calmer ma colère ( je cri un bon coup dans les bois et je me soulage.)

Ma colère est bonne lorsqu'elle est juste avec mon ressenti.

J’apprends à laisser exploser ma joie.( méridien du coeur.)

( la joie est communicative.)

Je ris le plus souvent possible.

Ma joie est mon meilleur antidépresseur.

J'accepte d'aimer et d'être aimé.

J'accepte les compliments, ils me vont droit au coeur et soulage mon auto jugement (negatif.)

J'accepte de dire je t'aime, c'est une preuve d'amour que je dois apprendre à formuler. ( pour soi et pour l'autre....Enfant, parent,amant.)

Je me refuse de ne pas dire je t'aime, surtout si j'en ai envie.

Je reste sincère avec mon sentiment amoureux. ( je ne triche pas, je respect l'autre et je me respect.)

Je respect ma tristesse,( méridien du poumon.)

elle accompagne les phases importantes de transition, celles qui comportent une dimension de perte. Elle est indispensable au travail de deuil réel, ou de deuil symbolique. Tous les grands changements de notre vie peuvent nous plonger dans une phase de tristesse qu’il faut respecter avant de passer sereinement à demain.

Mes larmes me laves de mes scories intérieures

Je cherche la source de ma honte. ( paravent émotionnel.)

La honte est souvent une réponse inadaptée à une situation, dictée au départ par la réaction de l’entourage.

Elle nous enferme et nous coupe de la réalité.

J’accepte mon dégoût. ( il a des choses a nous apprendre sur nous même.)

(C’est une émotion sournoise car on peut éprouver du dégoût pour soi, pour une autre, une situation, un évènement, un lieu.)

Mon dégout m'aide à fixer des limites et à les respecter.

Mon dégout me permet de ne pas me laisser faire.

Attention au dégouty que l'on porte sur soi même.

J’apprends à partager mes émotions..(Dire sa joie, faire part de sa colère, exprimer sa peur…Toutes les émotions peuvent se partager avec les gens que l’on aime. Alors elles gagnent en intensité lorsqu’elles sont agréables et perdent en intensité lorsqu’elles sont désagréables)

Mes émotions m’aident à comprendre les autres, pour comprendre la colère ou la tristesse de quelqu’un, nous établissons des rapprochements avec notre propre colère ou notre propre tristesse. Sans ces éléments de comparaison, nous serions seulement agressés et dérangés .

Je prends conscience du rôle que mes parents ont joué dans la construction de mes émotions.

Les adultes sont parfois traversés par des émotions qui ne nous appartiennent pas ou qui n’ont rien à voir avec la réalité de l’instant.

Et enfin je suis le plus souvent possible, à l’écoute de mon corps.

( Nos émotions se manifestent par des modifications physiques.)

C'est en osant dire "Non" à l'autre, en refusant de se conformer à l'image qu'il a de nous, en prenant le risque de se définir, que l'on apprend à se dire "Oui". Pour pouvoir dire "Non" aux autres, je commence par dire "Oui" à moi-même..

J’explore les vraies raisons de mon incapacité à dire non. ( la peur de ne plus être aimé ? d’être rejeté ?)

Tout le monde à des limites, je reconnais les miennes.

Je prends conscience qu’en disant "oui" à tout, j’essaie d’exercer un pouvoir sur autrui.

Je m’accorde le droit de protéger mon espace personnel.

Je renonce à croire que je suis indispensable aux autres.

J’ose demander de l aide lorsque j’en ai besoin.

Dire "Non" à la tâche plutôt qu’a la personne.

J’accompagne mon "Non" d’une attitude d’ouverture.

Je m’efforce d’être le plus sincère et le plus juste possible dans mon refus.

Je m’attache à rester à l’écoute  de moi même, de mes véritables désirs, de mes choix profonds.

J’arrête de justifier systématiquement mon refus.

Je m’entraîne à dire "Non" dans les situations banales de tous les jours.

Je précise les contours du "Non" que je prononce.

J’ose dire "Non"  à l’autorité sans avoir peur des conséquences.

J’arrête de croire qu’en disant "Non", je rejette l’autre.

Je m’efforce de garder à l’esprit ce à quoi, précisément, je dis "Non".

J’arrête de penser que dans une relation, le "Oui" est constructeur et le "Non" est destructeur.

En disant "Non", je commence enfin à marcher vraiment vers mon autonomie et ma liberté intérieure.

Lâcher prise, c'est comme regarder un coucher de soleil en
ressentant simplement ce que cela éveil en nous.
Se placer en observateur sans commentaires intérieures ni analyses.
Se laisser totalement envahir par l'image qui vient à nous.
Accueillir l'émotion ou la sensation sans faire intervenir le mental.
Laisser cela être et l'accueillir en silence.
Ressentir sans nourrir de pensées, laisser les pensées s'envoler
d'elles mêmes sans essayer de les chasser.
Lâcher prise, c'est comme ce merveilleux instant lorsqu'on arrive dans la
chambre d'hôtel pour les vacances et que l'on pose enfin les valises.
On goûte simplement la joie de l'instant et on est totalement
disponible à la nouveauté et à la découverte.
Alors posons à chaque instant nos valises que l'on porte depuis
si longtemps et apprécions cet instant.
Si on a des choses à régler, prenons un moment pour réfléchir à la
meilleure façon d'agir et passons à l'action lorsque le moment est venu.
La vie se charge de nous mettre en situation lorsque
le moment opportun d'agir se présente.
En dehors du moment de la réflexion et de l'action laissons
cela de côté et n'y pensons plus.
Sinon, on ne fait qu'entretenir et nourrir une activité mentale
qui nous éloigne du moment présent et cela peut créer en
nous un climat d'anxiété, de nervosité ou d'impatience.
Lâcher prise c'est permettre à tout ce qui est présent
à l'instant, d'être là, sans résistance aucune.
C'est accepter la réalité de l'instant présent en état
intérieur de non-résistance.
C'est aller avec le mouvement de la vie, comme dans certains
arts martiaux où l'on utilise la force de l'autre pour
ne pas se laisser déstabiliser.
Cela n'empêche en aucun cas d'entreprendre une action
lorsque cela s'avère nécessaire.
Simplement cette action ne sera pas menée en réaction à
quelque chose ou à quelqu'un et sera dénuée de toute négativité.
A travers le lâcher prise, la paix intérieure émerge du plus
profond de nous même, rayonne à travers nous et c'est tout
notre environnement qui entre en résonance avec cette paix.

 Vous ne manquez pas de confiance en vous, vous manquez de repères.

ASSUMER SON ETRE.

Comme je le dis très souvent, presque même systématiquement...Confiance en quoi ?

Je pose toujours cette première question car certaine personne que je rencontre on tendance à mélanger beaucoup de choses, nous devons d'abord discerner, quels sont les moments de notre vie où nous manquons de confiance et surtout, penser de façon plus positive, quels sont les moments ou les activités dans lesquels j'ai eu à me féliciter de réussir. Fabriquer sa confiance  c'est arréter de vouloir tout maitriser. C'est également concevoir d'être nul là ou d autres réussisent. J accepte de ne pas savoir et je trouve les outils necessaires pour avancer.

Pensons positivement ?

Je vais modéliser des instants de ma vie où j ai eu une grande confiance en moi ( à l école, au sport, dans ma cuisine, auprès de mes amis....) peut importe l endroit et surtout le degrè de satisfaction personnel, car nous sommes de très mauvais juge pour nous même. Et je vais m en servir comme point de stabilité.

Trouver un point de stabilité dans notre instabilité, trouver du confort dans l'inconfort.

Etre stable dans l'instable. 

Pour cela je dois revivre toutes situations qui m'ont donné satisfactions, et qui m'ont prouvé que je pouvais être à la hauteur.

Nous avons des qualités intrinsèques sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. Ill est dommage de les ignorer.

La tendance à se flageller est un vilain défaut, essayons de voir, d'observer, d'analyser, de comprendre et d idenifier à quel moment de ma vie j'ai fait preuve d'audace, de courage et de solidité...

Nous devons repérer ce qui nous est famillier et ce qui nous permettra d'asseoir notre confiance.

Avoir confiance en soi ?

C'est accepter de lâcher,

C'est accepter de ne pas être fort,

C'est accepter de ne pas être parfait.

C'est accepter sa propre vulnerabilité et ses propres fragilités.

C'est assumer son être. Je ne peux trouver du confort dans la force, je vais l'a trouver dans ma vulnérabilité. Cela peut parraitre paradoxal, mais, Superman ou Superwoman n'existe qu'au cinéma, nous sommes bien d'accord ? 

Dans les arts martiaux, une vertue fondamentale c'est " faire un minimum de geste pour un maximum d'efficacité" prenons cet exemple et essayons d'y voir plus clair.

La confiance, c'est accepter d'être humble et modeste avec soi,  pour un maximum d'efficacité envers les situations qui nous posent problème. ASSUMER de ne pas ASSURER.

Ce qui ne veut pas dire abandonner ? Mais ce qui nous place dans une disposition d ouverture intellectuelle et psychologique plus dynamique et plus créatrive, car j accepte de ne pas savoir donc j accepte d apprendre et de découvrir, je ne me refuse pas à l apprentissage.

La confiance va naitre de cette balance entre ce que j aurai discerné commme acquis dans mes valeurs, mes croyances et mon éthique et ce que je suis en droit de comprendre ou de connaitre pour acceder à telle ou telle fonction.

Quelques questions à se poser .

Qu'est qui me fait souffrir ?

Quelles peurs raisonnent en moi dans cette situation ?

Quel est mon point de stabilité ?

Comment modéliser positivement la cause de mon problème ?

Y a t il d'autres situations analogues qui me font souffrir ? Si oui, lesquelles ?

Qu'elles sont les situations dans lesquelles je me sens fort ?

Comment transposer ma confiance aux situations qui m'impressionnent ?

Qu'est ce que le problème à de formidable pour moi ? ( toutes situations difficiles nous enseignent une vérité sur nous même, qu'il est parfois difficiles d'accepter, mais pour trouver notre confiance, nous devons pourtant aller puiser au fond de nous et se regarder tel que l'on est.)

Que veut dire " être fort " pour moi ?

Que veut dire "être fragile" ?

Comment j'accueille mes fragilités ?

Qu'elles sont les effets que celles ci ont sur moi ? ( comment je me vois lorsque je suis fragile ?)

Quel est le prix qu'il me faudra payer si je ne change pas maintenant ?...................

Vous ne manquez pas de confiance en vous, vous manquez de repères.

L'approche systémique est crée par Paul watzlawick ( on ne peut pas ne pas ne pas communiquer.) et Dick Fish....Tous les deux fondèrent l'école de Palo Alto au états Unis.

Grégory Batteson fut l'un des précurseur de la systémique, c'est lui qui inventa le phénomène de la double contrainte ( pour une écologie de l'esprit.)

Alors...... La Systémique ( la relation prime sur les éléments.)

• Un système est vivant, il nait, il vit et il meurt.
• Un système génère des variétés, des individualités, donc de la différence.
• Un système est un ensemble d'éléments en inter-action dans la poursuite d'un ou plusieurs objectifs.
• Un système est un ensemble d'éléments en inter-action dynamique, organisé en fonction d'un but.

Il y a complémentarité entre d'une part ce qui relève du système, c'est à dire la pluralité des éléments, et d'autre part ce qui concerne la communication, c'est à dire, tout ce qui se joue dans les inter-actions, entre les personnes.

Le professeur Lacan Disait...Dans la relation "à deux", "nous sommes trois". Il ya toi, moi et la relation. C'est ce que la systémique nous apprend également, 1+1=3.

Mais en revanche, si le modèle analytique conduit à isoler un phénomène pour mieux l'étudier et le maîtriser, la systèmique s'attache au contraire à la lecture ( du phénomène.) de ses inter-actions et de ses connexions multiples au sein d'un ensemble.

Elle ressitue les éléments, les idées, les individus dans leurs contextes inter-relationnels et prend sysématiquement en considération les interdépendances et les rétroactions...

Là où la pensée disjonctive découperait les éléments et élèverait des cloisons, elle jette des passerelles.

Donc, afin de créer un changement à l'intérieur d'un système, je dois mettre des points de stabilités ( un cadre.) Car le changement tout seul est un leur.

Pensée disjonctive..Qui sépare les idées, tout en reliant les termes ou les propositions de la phrase.

La voix est un élément extrêmement puissant dans la relation,  elle  donne  le  " la ", "la tonalité" de  la relation. Comme en musique, si votre voix est mal accordée , vos interlocuteurs  vous écouteront avec une oreille  distraite, en pensant : "Vite que ça se termine...ou alors...qu'il se taise."

Je suis impitoyable, mais juste... " ce qui donne du relief à la voix, c'est le silence." 

Combien de personne parle d'une voix monocorde ( sans modulation.) et/ou monotone ( sans rythme.), "Articulant" un mot sur deux, "Attaquant" mal les phrases, "Soutenant" mal les finales, "Réaccentuant" très peu  les mots dans une phrase. ATTENTION. " LA VOIX EST LE PROLONGEMENT DU CORPS" J'ai un adage " Le corps, le coeur et les mots."

• Il y a ceux qui parlent sans que l’on puisse deviner où ils veulent en venir. Il y a ceux qui ont l’air de s’ennuyer en parlant et qui n’intéressent personne.
  Il y a ceux qui précipitent leur débit mais qui s’arrêtent bien vite essoufflé.
  Il y a ceux qui restent bouche cousue et qui ne se décident à parler qu’au moment où leurs interlocuteurs ne sont plus disposés à les entendre.
  Il y a ceux qui, en s’exprimant, mélangent leurs idées, si bien que personne ne s’y retrouve.
  Il y a ceux qui passent d’une idée à une autre, sans aller au bout d’aucune d’entre elles, qui reviennent en arrière, puis qui repartent à nouveau ; on dit d’eux : «Avec eux, on ne sait jamais où l’on en est», comme s’il s’agissait d’un parcours.

Et puis, il y a ceux qui savent parler, ceux qui savent se faire entendre, et se faire comprendre, ceux aux discours desquels, on adhère volontiers. 

Le saviez vous ????   20 % de ce que vous retiendrez d'un discours, c'est "la voix" de l'orateur, 70% son "NON VERBAL" et seulement 10 % "le message..."

Alors !!!!! tous à vos vocalises "mesdames et messieurs"

A....E.....I...O....U......OU.....EN....ON.....UN.....AI.

Comment ça marche !!!!!

.......la chaîne de phonation c'est comme une chaîne Hi-fi.

Chaine hifi: Electricité,Son,Ampli,Modulation.
  Personne: Souffle, Vibrations,Tonalité,Volume.

• Le moteur : C'est  le souffle ( inspire et expire.)
  
  
• Le son : les cordes vocales ( ligaments placés dans le larynx.) qui vibrent au contact de l'air.

• L’émission : les résonateurs, Ce sont les creux de la tête (sinus, joues etc.) qui aident le son à sortir. 
• Le médium : Dans le masque ( visage.)
• Notre tessiture possède 2 octaves, généralement. ( Soit 16 notes, du plus grave au plus aigue. méduim, grave et aigue.)

..…Théorie sur le souffle.

La base de tout c’est le souffle....

Gonfler son ventre et expirer tout doucement....Il est important de maintenir le souffle régulier, en fait c'est le diaphragme qui travail et qu'il va falloir réeduquer pour tenir "La note..."

- Respiration Haute (sociale, forcée, stress).

- Respiration Basse (ventrale, thoracique, abdominale, profonde).

- Respiration (claviculaire).

La respiration (muscle abdos et diaphragme sont des muscles antagonistes c’est-à-dire que lorsque que le diaphragme pousse, les abdos se relâchent.)

… 7 Etapes de travail pour découvrir votre voix.

L'élocution c'est...

1. Volume. "Capter l’autre en dépassant les feux de la rampe, cela tient à la pression d’air et non à la quantité,Pour que ça fonctionne il est bon d’être détendu, d’où l’importance de la relaxation." ( du chuchotement au à la projection vocale.)
   
2. Articulation. ( Je vais chez ce cher serge, chercher ses chaussettes sèches.)

3. Débit.( dire un texte, en variant ,  rapide, lent, normal, très lent, très rapide.)

4. Modulation. ( grave, aigue, médium.)

5. Intonation. la ponctuation ( Interrogative, exclamative, point, virgule, interro-affirmative etc...) 

6. Intention.( dire une phrase, sur différentes humeures...)
   
7. Silence. ( Se forcer à mettre des temps de silence, dans son discours.)
8. La volubilité .( fluidité.)

"La lecture à haute voix est un formidable exercice."

• Ce que c’est difficile que nous n’osons pas c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile.

Sénèque.

• L’interprétation, c’est une respiration écrite.

Jouvet.

• L’affaire du théâtre à toujours été de divertir les hommes, il n’y a aucune contradiction entre divertir et instruire, car il y a plaisir d’apprendre ( B.Brecht)
• Condamnés à expliquer le mystère de leur vie, les hommes ont inventé  le théâtre.
• Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons nous de nos différences mutuelles. (P.Valéry)
• L’humour est la tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. ( R.Queneau.)
• Il n’est pas juste de dire que l’homme pense avec son cerveau, ce n’est pas avec son cerveau qu’il pense, c’est avec son corps tout entier. ( Pierre Janet)
• Ce n’ai pas parce que c’est difficile qu’on ne le fait pas, c’est parce qu’on n’essaie pas que ça devient difficile. (Sénèque.)
• La parole est la pensée extérieure et la pensée est la parole intérieure.( Rivarol)
• Le voyage de la découverte ne consiste pas à découvrir de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.( Proust. )
• C’est ce qui échappe aux mots que les mots doivent dire. ( N.Sarraute.)
• Ne pas confondre habitude et spontanéité.
• La forme c’est le fond qui remonte à la surface.( Hugo.)
• Ce qui donne le relief à la voix, c’est le silence.
• L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.
• L’homme qui réussi parvient à transformer en réalité les fantaisies du désir. (Freud.)
• Apprendre c’est reconnaître que je ne sais pas, Agir, c’est montrer que je sais, Enseigner, c’est montrer aux autres qu’ils le savent aussi bien que moi. (Maieutique)
• Le corps subit avant d’agir, si nous n’écoutons pas ces lois qui sont celles du corps vous vous résumez à faire de la littérature en costume, on n’apprend pas à phraser mais à s’investir dans les mots. On ne cherche pas l’esthétisme mais la nature car la première chose c’est de regarder la vie, le début de la vie. ( lecoq.)
• Ressentir Evaluer Répondre ( Meyerold.)
• Le texte appartient à l’auteur comme la pensée appartient à l’acteur. ( jouvet.)
• Le texte n’est qu’une respiration écrite. ( jouvet )
• Le corps peut être notre meilleur ami comme notre pire ennemi. ( Tchecov.)
• L’invention et le génie ne peuvent se passer ni de savoir ni de méthode. ( Copeau )
• Celui qui à des idées et qui ne sait pas les exprimer, n’est pas plus avancé que celui qui n’en à pas.
• On transforme sa main en la mettant dans une autre. (P.Eluard.)
• Celui qui sait respirer, peut marcher sur le sable, sans laisser de traces. ( proverbe chinois.)
• Pour produire la persuasion dans les hommes que j’ai devant moi, je devrai donc conformer mes discours à leur nature (socrate.)
• L’orateur doit parler : A eux, avec eux, devant eux, en eux, pour eux.
• Pour bien parler vous n’avez qu’une chose à faire, être vous-même.
• L’homme doit être lui pour toucher les autres. ( Kantor)
• Cessez d’être gentil, soyez vrai ( Thomas D’anseembourg.)
• C’est quoi une parole vrai, c’est quand ce qu’on dit correspond à ce qu’on ressent.
• On peut facilement donner aux autres quand on est moins obnubilé par soi même.
• Certifie de toute ta personne les propos que tu énonces si tu veux que ton auditoire te croie infailliblement.
• Il y a 9 formes d’intelligences (Mélomanes, sportifs, kinesthésique, logicomathématique, altruiste, émotionnelle, ceux qui ce montrent maître d’eux même, les danseurs..)
• L’humeur donne du relief aux idées.
• Toute passion est éloquente, tout homme persuadé persuade ( hugo.)
• Sois emporté cœur et être tout entier si tu veux que ton public vibre affectivement.
• Le pessimiste voit dans toute opportunité une difficulté, L’optimiste voit dans toute difficulté une opportunité. ( churchill.)

J’accompagne une personne, ou un groupe, dans une démarche d’évolution professionnelle ou personnelle.

• J'utilise des techniques spécifiques au coaching collaboratif.
  

• Je suis dans une position de soutien, à travers laquelle, le client avance, à son rythme, dans une dynamique créative et personnelle. Ma démarche de coach permet à chacun d'élaborer un plan d'action, pragmatique et concret, pour solutionner une problématique professionnelle, ou personnelle.

• Le coach n'est pas un expert, il se situe dans le "non savoir". Le client a "sa" ou "ses" solutions.

• Tout problème n'est pas "coachable..."

• Le coach, ne traite pas les causes, il est dans le comment.....

• A chaque problème, il y a une solution.
  

  Le client découvre son potentiel, le développe et le consolide.

  • J'organise toujours une séance préalable, qui dure 3/4 heure, afin de poser un cardre pour nos prochaines séances de coaching.
  • La séance préalable, n'est pas une séance de coaching. ( C'est pour ça qu'elle est gratuite.)
  • Je travaille sur le "Comment" et non sur le "pourquoi"...C'est ce qui fait la différence entre un thérapeute et moi.
  • Durant la séance préalable, je fixe le nombre de séance de coaching.
  • ( 6 maximum ou 2 minimum.) Chaque séance ne dépasse jamais 2 heures ( elles peuvent être plus courtes.)
  • J'instaure, un cadre très précis, à l'intérieur duquel, le client, va pouvoir se sentir libre.
  • J'accompagne la personne dans un questionnement, sans lui apporter de réponses.
  • Le client à ses propres solutions, je suis le levier qui va l’aider à trouver,( ses solutions)

Le conflit interpersonnel....Je m'en sort grâce à L'A.T.

Créateur de l'analyse transactionnelle:

Eric Berne ( 1910-1970 ) médecin psychiatre, psychanalyste:

A lire : Que dites vous après avoir dit Bonjour ? de et par Eric Berne.

"Elle part de l'observation de nos attitudes et nos comportements pour décrire de manière simple ( et non simpliste) notre complexité d'être humain."

• Elle se refuse à toutes interprétations " sauvage"

• Elle donne des outils et des procédures qui permettent rapidement: D'être mieux avec soi mêmeDe mieux échanger ou " transactionner", car l'échange entre deux personnes, verbal ou non, est considéré ici comme une transaction, d'où le nom d'Analyse transactionnelle.

• Elle propose d'ouvrir les yeux, les oreilles et de partir du vécu immédiat, proche, directement accessible.

• Elle permet la responsabilité et l'accession à l'autonomie. La compréhension et l'action. Mieux se connaitre. Comprendre et résoudre les problèmes de communication.

Emotionnellement/ le conflit engendre de la colère, du dégout, du désarrois, de la frustration, de l'indifférence, ou de la rancoeur..

Moralité/ Evitons les conflits en se comprenant mieux et en se connaissant mieux..

·                           Je pense qu'il faut gagner en souplesse, pas physique, mais morale..

·                           Un conflit naisssant, ça s'absorbe...Il faut savoir absorber la colère de l'autre pour lui permettre d'exprimer son ressenti, et afin de me mettre en disposition d'écoute.

·                           Il faut laisser la tempète aller jusqu'a son paroxysme et ensuite, le calme revenu, aussi calmement que la tempète fut violente...Vous renvoyez à votre interlocuteur, le miroir de ses injonctions en étant ferme, respectueux et surtout Adulte et non soumis(e).

• Soit on veut absolument avoir raison alors on n' écoute pas l'argumentation de l'autre partie. ( conflit par manque d'écoute.)

• Soit on est un vilain persécuteur et alors on veut absolument faire plier l'autre...Mais si.. même si on s'en défend... ce qui, à mon sens est encore plus grave.( mais je l'expliquerais tout à l'heure.)

D'abord, je crois, qu'un conflit quel qu'il soit est très enfantin...Nous verrons cela dans le développement que je fais de " L'A.T."

Essayer de recevoir les injonctions comme si elles ne vous étaient pas destinées.. prenez sur vous, laissez la tempête aller jusqu'a son paroxysme, puis une fois le calme revenu, renvoyez à votre interlocuteur le miroir de ses injonctions à votre égard, aussi calmement que la tempête fut violente....Vous serez surpris(e) de sa réaction et ainsi vous vous positionnerez en adulte et non en personne soumise.

Il est grand temps de parler de L’A.T.

Tout d'abord, l'A.T. est au quotidien, dans la vie privée et professionnelle, une approche puissante pour mieux communiquer.   

L'Analyse Transactionnelle est une théorie de la personnalité et une psychothérapie systématique en vue d'une croissance personnelle et d'un changement personnel.  ( c'est la définition proposée par l'association internationale d'analyse transactionnelle.)

Philosophie de l'A.T .

• L'A.T repose sur un certain nombre de principes philosophiques qui sont des affirmations concernant les gens, la vie et les objectifs de changement...

• Tout le monde a la capacité de penser.

• Ceux sont les gens qui décident de leur destinée et ces décisions peuvent être changées.

Alors je vais essayer de faire simple !!!

• Pourquoi et Comment l'A.T me permet de repérer et d'anticiper un conflit naissant ??

• Dites vous que notre personnalité présente différentes manières d'être selon les circonstances et les personnes que nous côtoyons.                         

• Ainsi nous pouvons tantôt être/  Parent, Adulte, Enfant...

• Etat du moi Parent ( comportements, pensées et sentiments copies sur les parents ou figure parentale, un état du moi emprunté.)

• Etat du moi Adulte ( Comportement, pensées et sentiments en réaction directe à l'ici et maintenant, qui ne sont ni copiés sur les parents ou figures parentales ni reproduits de l'enfance de l'individu.)     

• Etat du moi Enfant ( Comportement, pensées et sentiments reproduit de l'enfance.. un état du moi archaïque.)

Exercice: Prenez un temps pour noter un exemple  de chacune de ces trois manières de vous comporter, penser et ressentir dont vous vous souvenez durant ces dernières vingt quatre heures.

Vous aurez ainsi Passé en revue trois différentes manières d'être, dont chacune consistait en un ensemble de comportement, de pensées et de sentiments.

• Mais nous pouvons également être dans un.....

• Etat du moi Parent " nourricier" L'individu se sert de cet état du moi pour soigner, nourrir, aider, il surprotège, empêche l’autre de s’épanouir.   Attention aux Parents Sauveurs.

• Etat du moi Parent "contrôlant ou critique" L'individu utilise cet état du moi pour contrôler, diriger ou critiquer, il enferme, il empêche, il limite, il impose. Attention aux Parents Persécuteurs.

• Etat u moi Adulte " Affirmation de soi, assertivité."

• Etat du moi Enfant "soumis ou adapté " L'individu utilise cet état du moi pour se conformer aux règles ou aux exigences de la société. Attention de ne pas être la victime.

• Etat du moi Enfant "Rebelle" L'individu, se rebelle contre les règles au lieu de s'y plier.

• Etat du moi Enfant "libre" c'est notre part de création que nous exprimons ou non.. l'individu exprime ses sentiments et ses besoins sans les censurer et sans se préoccuper des règles ni des exigences sociales.

• Notre interlocuteur a les mêmes "états du moi" que vous ou que moi. D'où "transactionnelle" C'est là qu'arrive la transaction...

Vous allez comprendre, aussi d'où naissent les conflits ou les frustrations de toutes sortes..

Exemple :

Si vous parlé à votre interlociteur dans votre "Etat du moi parent contrôlant."

• Soit il se sentira agressé et vous répondra dans son "Etat du moi Enfant rebelle", donc conflit, si vous ne lâchez pas...Vous, "parent contrôlant" et lui "enfant rebelle."

• Soit il se soumetra et vous répond dans son "Etat du moi Enfant soumis", si ça arrive plusieurs fois il va y avoir des frustrations qui vont naître.....

ATTENTION: 

Evitez le fameux triangle dramatique....

"Persécuteur"      ou           "Sauveur" 

et

(  la Victime )

1. Ne soyez pas la victime ou alors fuyez...

2. Ne soyez pas le persécuteur ou alors réfléchissez aux conséquences à plus ou moins long terme de vos actes.

3. Ne soyez pas le sauveur car vous manipulez ( c'est ce q'on appel de la démagogie..)

• Celui qui persécute / c'est clair…Il agresse, il est irritable, irascible, il exige...

• Mais celui qui sauve / c'est plus pernicieux...Il ou elle vous veut du bien pour obtenir des choses de vous...

Quelque soit le schéma dans lequel vous vous trouviez, dites vous que, ce n'ai pas sain.

Voilà  le secret d'une bonne relation et D'une bonne communication...

• C'est l'état du Moi Adulte.

• C'est ainsi que je repère les conflits naissants, en repérant très vite chez mon interlocuteur, dans quel état du Moi, il se trouve pour s'adresser à vous.

• Si je sens qu'il y a un problème, je ramène cet état du Moi (parent ou enfant.) à l'Etat du moi Adulte " ici et maintenant." Car il est sans affect. Il est concret, il reformule, dédramatise, il reste aux commandes, il ne juge pas. Il s’affirme, sans agressivité ni soumission.

Livre de référence  " Manuel d'analyse transactionnelle de Ian stewart et Vann joines." Inter éditions.

Un conflit est une situation d'opposition entre deux (ou plus) entités, généralement pour l'obtention d'une même ressource (naturelle, stratégique, informatique...) On parlera dans ce cas d'un conflit de besoin. Il importe de distinguer les notions de conflit, agressivité et de violence qu'on confond souvent, dans la relation entre crise et conflit.

Cependant, on peut ne pas être d'accord avec des idées sans être en conflit. Celui-ci survient souvent quand une des parties essaie d'affirmer ses positions sans tenir compte des positions des autres parties.

Au sens strict, un conflit est un contentieux sur un ou des points de droit. On entend par conflit, au sens profond ou authentique du terme, l’affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou collectives qui manifestent les unes à l’égard des autres une intention hostile et une volonté d’agression, à cause d’un droit à retrouver ou à maintenir. Ces volontés essaient de briser la résistance de l’autre, éventuellement par le recours à la violence.

Voici la réponse du dictionnaire /Lutte, désaccord entre des personnes ou des pays. Un conflit a éclaté entre deux Etats.

Un conflit est une situation d'opposition entre deux (ou plus) entités, généralement pour l'obtention d'une même ressource (naturelle, stratégique, informatique...) On parlera dans ce cas d'un conflit de besoin. Il importe de distinguer les notions de conflit, agressivité et de violence qu'on confond souvent, dans la relation entre crise et conflit.

Cependant, on peut ne pas être d'accord avec des idées sans être en conflit. Celui-ci survient souvent quand une des parties essaie d'affirmer ses positions sans tenir compte des positions des autres parties.

Au sens strict, un conflit est un contentieux sur un ou des points de droit. On entend par conflit, au sens profond ou authentique du terme, l’affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou collectives qui manifestent les unes à l’égard des autres une intention hostile et une volonté d’agression, à cause d’un droit à retrouver ou à maintenir. Ces volontés essaient de briser la résistance de l’autre, éventuellement par le recours à la violence.

Voici la réponse du dictionnaire /Lutte, désaccord entre des personnes ou des pays. Un conflit a éclaté entre deux Etats.

On parle beaucoup des "effets miroir",
dans un couple, au travail, dans la société…
Alors voilà, c’est simple comme « bonjour !!!!»
Mais encore faut il savoir les repérer et les accepter,« ces effets miroir ».

En chacun de nous, il y a ce qu' on nomme, une part d'ombre  et  de lumière. ( yung.)

Pour bien comprendre mon interlocuteur, encore faut il que je me comprenne moi-même.

je ne suis pas psychologue, je dis simplement  que communiquer, ce sont des transactions, d'états, d'émotions, de sentiments, de positions ( hiérarchique, même au sein d'une famille.),  de vécus, qu'il est bon de prendre en considération pour connaitre ses limites et celles de l'autre. ( ne fais pas à l'autre ce que tu n'aimerais pas qu'il te fasse.)

Accepter l'autre, c'est s'accepter soi..Très souvent, avec un peu de perspicacité et d'écoute, on trouve toujours dans nos colères, nos défenses, nos énervements, une source très personnelle..

Un blocage, une peur, une colère, une angoisse... que nous n'arrivons pas à nommer consciement, donc nous l'a rejetons chez l'autre..( c'est plus simple et moins compliqué.)

Une bonne relation, Adulte, saine et sereine c'est justement, beaucoup d'humilité, d'abnégation, d'écoute.

Car l'autre est miroir de soi, oui puisque je pense, respire et ai les mêmes sentiments.

Miroir mon beau Miroir....

Introjection, je m'attribue chez mon interlocuteur,  des aspects positifs lui appartenant, qui ne sont pas les miens.

Projection, je rejette de moi, le mauvais, ce qui à été refoulé, ce que je ne veux pas voir en moi, l'égoisme, la jalousie, l'orgueil, l'hypocrisie... ( sur l'autre.)

Transfert, Paradigme de la psychanalise, met en scène une personne...Inconsciement tu met l'image d' une personne que tu connais sur une autre. ( père, mère, oncle, tante, frères, soeur.....)

On ne cesse d'impliquer l'autre dans un processus mental ( inconscient ) de notre personnalité.

Ce que tu aimes ou apprécie chez « l’autre » c’est généralement ce que tu penses ne pas avoir, ce qui te fascine, ce qui te séduit, ce qui te manque, parce que tu te crois incapable d’être ce qu’il ou elle est, alors il ou elle exerce sur toi une espèce de fascination. ( c’est très enfantin .)

( il ou elle est enthousiaste, généreux, sociable, parole facile, déterminé, tenace, opiniâtre, fort, etc.….) des points extrêmement positifs qui te séduisent et qui vont te faire succomber…

Tu vas admirer une star de cinéma, de la chanson, ton patron, ta femme, ton mari, un animateur télé, ta mère, ton père, Ton prof ( quelque soit la discipline et j’en sais quelque chose) etc. .…

sans trop savoir pourquoi…Mais ce qui t’attire chez l’autre c’est une facette de ta personnalité que tu aimerais avoir…ou......que tu te refuses d’obtenir. ( inconsciemment ) Tu te laisse séduire, mais une fois l’effet passé, attention au réveille.. Tu peux être extrèmement déçu de cette illusion.

"

Ce que tu n’aimes pas chez l’autre, c’est ce que tu as en « toi » mais que tu détestes ou que tu n’oses accepter, que tu refoules bien profondément , par peur, orgueil, ou fierté jusqu’au jour où tictac...... Boum !!! ça explose !!!!!…Tu ne sais plus qui tu es et où tu vas....

A force de te fuir et de refuser ta part d'ombre.( c'est peut être un peu simpliste mais c'est grossièrement ce qui ce passe.) Nous sommes des être Complexes get ambigue, alors autant l'accepter et l'assumer plutôt que de refouler.

Les gens trop gentils, trop affables, trop touchants…Peuvent faire peur, Ils nous renvoient notre propre incapacité à aimer.

( Par peur.), On se barricade.

On veut être Fort, là est le problème…Superman c’est au cinéma.. Je te conseille d'accepter et de ne plus refouler ce qui te parait médiocre en toi et que tu reportes involontairement chez les autres.

C'est notre paradoxe ( accepter nos fragilités, notre part d'ombre, pour être plus en harmonie avec soi et pour s'estimer tout simplement. Et se faire confiance.)

"Les personnes que nous côtoyons, ne sont pas là par hasard."

elles sont le miroir de nos mille et une facettes de notre personnalité, après, c’est à nous de savoir les décrypter… Pour ne pas être dupe dans ce jeu de dupe être au plus prèt de sa vérité est l'essentiel.

Moralité : lorsqu’une personne proche de toi, t’ envoie une injonction…Dis toi qu’elle a des choses à se reprocher, une dispute entre adultes est constructive, elle se fait par rapport a soi et non en critiquant l’autre…Sinon c’est de la malhonnêteté ou de la méchanceté gratuite qui ne doit pas t’atteindre. Mais poses toi toujours cette question, qu'est ce que j'ai à comprendre dans cette situation ? Qu'est ce que cette rencontre ou cette relation m'apprend sur moi ?

Le chemin est le but..........

« Le corps proprement dit, prend sa source dans la colonne vertébrale, qui s’alimente et se fortifie grâce au soufflet respiratoire, renferme-t-il naturellement ou non un moyen d’expression digne d’être appelé langage ? C’est évident. Si le langage se divise en trois éléments fondamentaux : Le sujet, Le verbe, Le complément. Le corps renferme naturellement, ces trois moments fondamentaux : l’attitude, Le geste, L’indication. » 

Jean Louis Barrault. 

Notre corps peut être notre meilleur ami comme notre pire ennemi..Tchekov

Notre corps c'est: les gestes, les mouvements, le visage, l'ancrage.

Les gestes: Nous avons des bras, il faut s'en servir, soyez vous même et naturel, n'essayez pas de chercher à composer en utilisant une gestuelle empreintée ou stéréotypée...Votre gestelle doit accompagner votre discours, elle doit être souple et juste, elle doit vous permettre de faire entendre votre message et non pas de le trahir..Arrétez de vous prendre la tête, en vous demandant si votre interlocuteur pense ceci ou cela. Soyez ce que vous êtes et rien d'autre, mais soyez.Si l'envie vous prend de croiser les bras, de mettre les bras dans le dos ou devant vous, faites le,dans la sincérté et l'authenticité..Je prône l'athenticité car c'est la meilleure des communications. En revanche une gestuelle trop statique peut vous désservir, alors appuyez votre langage par des gestes clairs et précis qui appuieront votre parole.

Les mouvements: On se déplace comme on peut...Oui mais une démarche lourde ou bancale sera moins bien perçue qu'une démarche fluide et élégante..Pas besoin d'être un mannequin pour savoir se déplacer, mais en revanche, voyez où vous mettez les pieds, marchez puis parlez..Ne faites pas les deux à la fois. Sentez vous tiré par un fil au dessus de la tête...Pour avancer, ne cherchez pas à plaire,mais à être vous même.Déplacez vous dans le silence...os interlocuteurs ont aussi besoin de respirer, ils leur faut des pauses rèspiratoires.

Le visage: Le visage doit être mobile, il doit vous servir et non vous désservir. Il doit imprimer ce que vous voulez qu'il imprime, ne vous laissez pas déborder par des tics, des tocs...Votre visage doit être vous et ce que vous souhaitez être...Donc souple et tenu..

L'ancrage: Mieux vaut être un roseau, qu'un chêne..Si on en croit la fable de La fontaine, c'est ce que je dis à mes élèves, vous devez plier mais ne pas rompre. S'ancrer c'est être solidement accroché au sol et prêt à affronter toutes les tempêtes.  Enracinez vous, profondément, assis ou debout, soyez solide, ferme mais souple.